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jeudi 16 juin 2011

Brassens et les flics

Alors qu’il est considéré comme un poète majeur du 20ème siècle, alors qu’a lieu une expo à la Cité de la Musique intitulée Brassens ou la liberté, et qu’en meme temps son nom est donné à des écoles, des collèges, des lycées, des arrestations ont eu lieu à plusieurs reprises ces derniers jours pour avoir chanté des couplets du compagnon Georges Brassens à la face des cognes. La Fédération anarchiste appelle à participer à un rassemblement samedi 18 juin à 17 heures , Place Louis Lépine, métro Cité, mais descendre à Etienne Marcel ou Chatelet serait préférable pour éviter les mauvaises rencontres. Les participants seront invités à chanter Au marché de Brive la Gaillarde (Hécatombe) à ceux qui ne veulent pas l’entendre, venez nombreux!

Paroles : Hécatombe

 Au marché de Briv’-la-Gaillarde
A propos de bottes d’oignons
 Quelques douzaines de gaillardes
 Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l’aventure
 D’interrompre l’échauffourée
 Or, sous tous les cieux sans vergogne
C’est un usag’ bien établi
Dès qu’il s’agit d’rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout’ mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l’assure
Un spectacle assez croquignol
En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j’bichais car je les adore
 Sous la forme de macchabées
 De la mansarde où je réside
 J’excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant : "Hip, hip, hip, hourra !"
Frénétiqu’ l’un’ d’elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier : "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l’anarchie !"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d’un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu’elle serre comme un étau
La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
 Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s’lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell’ de tous les temps
Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j’ose
Le dire tellement c’est bas
 Leur auraient mêm’ coupé les choses
Par bonheur ils n’en avaient pas
Leur auraient mêm’ coupé les choses
Par bonheur ils n’en avaient pas

Texte repiqué sur Bellaciao,
pour écouter, cliquez sur le lien ci dessous :
http://youtu.be/V3I5UDOk7Lw

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