Nombre total de pages vues

mardi 20 septembre 2011

Lettre ouverte à Tristane Banon par Franca Mai

7 minutes, montre en main, dans une chambre sans égards, le coup du lapin sublimé à heure de grande écoute, la pulsion prédatrice transformée en grand Art...
Une femme tombe...
Une porte verrouillée sur une jeunesse à portée de bouche. Un baiser avoué. Et l’écran noir sur des corps en lutte...
Une femme chavire...
Triste est mon âme, Tristane...
Je te découvre, visage chiffonné et pâle sur un écran d’ordinateur, cachant tes insomnies et ta peine dans un pauvre sourire.
A devoir te justifier encore et encore...
Doigt enfoncé dans la bouche, seins broyés et... cette graisse percutant ta peau.
Si douce.
L’innocence envolée dans une garçonnière d’une rue à effacer
Un jour où la pluie jouait sa teigne
Et ta folle fuite durant de longues années
A tenter l’oubli.
Devoir aujourd’hui te remémorer ce souvenir sale
En boucles
Afin d’imprégner des cerveaux aveuglés par une partition Où le droit de cuissage rime avec tableau de chasse
est ton difficile chemin de croix.
Dire les mots qui rétablissent les faits
L’écho qui se fait attendre...
Et toi, qui souffres de ne pas être entendue,
Douleur affichée aux commissures des lèvres.
Comment transmettre ta vérité lorsque les dés semblent pipés et que le « bourreau des cœurs » , accueilli tel un séducteur maladroit théâtralise l’acte de contrition, paupières closes.
Ton cri est vital, Il déchire le silence qui coiffe les victimes
Ton combat est salutaire, Il métamorphose l’horizon bafoué
Ne lâche rien
7 minutes ... ailleurs
D’autres... ici
Et il faudrait croire au bonheur ?
Courage Tristane
Il existe sur cette terre des gens qui t’aiment
Tu n’es pas seule.
Jamais

Un texte très fort, tout commentaire  est superflu !
Le Vieux Rouge

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour,
Moi aussi je suis partant pour 15 litres et même un plein !
Bravo pour le texte sur DSK. Quand je pense que d'un peu on se
retrouvait obligés de voter au second tour pour ce type, candidat de
"la gauche", et qu'on se le serait farci comme président !
Amicalement,
René Merle