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dimanche 29 avril 2012

Le Pas de la Pierre


Nous étions 13 à partir de Beauregard-Barret pour le Pré de Cinq Sous par le Pas de la Pierre. Certains y verront comme un signe du destin, car à mi chemin, notre amie Claudette fit une mauvaise chute avec une triple fracture de la malléole. A moins que les Monts du Matin soient un lieu maudit pour notre groupe : c'est le troisième accident que nous avons dans ce secteur.
Pour ma part, je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur !!!
Je me fais le porte parole de  l'équipe des randonneurs de la MJC de Saint Donat pour souhaiter un prompt rétablissement à notre amie Claudette et pour qu'elle nous rejoigne bientôt sur les sentiers.

lundi 23 avril 2012

Pisser sur la flamme

Dans mon article du 17 mars, je publie une vidéo de Ridan, en regrettant de ne pas avoir les paroles, je répare, les voici :


Ah les salauds! Chante à la gloire de la victoire du Père fouettard
Ah les salauds! Chante à la gloire de la victoire de la Mère facho.

On l'a vu venir même d'un seul œil l'enfant maudit du Père Cyclope
En s'écriant: "Vivement dimanche!", tournons les pages du livre, le Petit livre blanc
Y a trop d'Arabes dans mon pays, trop de musulmans, trop de pratiquants
Pas assez de blancs, de bons chrétiens pour ramasser nos petites poubelles
On aime le vin le saucisson, les vraies valeurs de la nation
Que l'on Marine dans la potion pour faire pâlir l'Islam, pour faire pâlir l'Islam
Les bonnes recettes du pot au feu que l'on cuisine dans notre histoire
Même la Saint-Barth et la Shoah n'ont pas rendus ces gens moins sombres
Qu'on les opprime, qu'on les enferme dans leurs ghettos comme dans leurs camps
Voilà ce que pensent nos dirigeants, jusqu'à ce que mort s'en suive, jusqu'à ce que mort s'en suive.

Ah les salauds! Chante à la gloire de la victoire du Père fouettard
Ah les salauds! Chante à la gloire de la victoire de la Mère facho.

Que l'on libère nos langues de putes qui donnent la voix aux "députains"
A ces ministres qui chantent en chœur les pires chansons du Front, les pires chansons du Front
A ces penseurs par intérim qui crèvent l'écran à coups de haine
Et qui nous vendent à coups de peur, tout le bonheur d'un père fasciste
Je veux vous dire comme je vous aime, je vous châtie de tout mon cœur
En espérant qu'un jour prochain vous vivrez comme des chiens, vous vivrez comme des chiens.
J'ai trop d'amour pour ce pays pour le lâcher entre vos mains
Tout entaché d'une âme impure, je grave ces mots dans vos sillons
Allez chanter vos vieilles rengaines, vous esclaffer de vos slogans,
Vous endormir sur vos prières, pour que demain soit pire, pour que demain soit pire.

Ah les salauds! Chante à la gloire de la victoire du Père fouettard
Ah les salauds! Chante à la gloire de la victoire de la Mère facho.

Mais où sont-ils nos bien-pensants pour bâillonner la Femme sans tête
Vos grands penseurs de l'Elysée ne son pas dignes de France, ne sont pas dignes de France.
Je dirais tout ce que j'ai sur le cœur et peu m'importe ce que ça me coûtera
La liberté en ligne de mire sera mon seul chemin de croix
Je vous salue bande de salauds, vous et vos pères les faux-dévots
Les fous de guerres et les fachos et vous les bons aryens, et vous les bons aryens.

Ah les salauds! Chante à la gloire de la victoire du Père fouettard
Ah les salauds! Chante à la gloire de la victoire de la Mère facho.

Je vous salue bande de salauds, vous et vos pères les faux-dévots
Les fous de guerres et les fachos et vous les bons aryens.


Un sale goût dans la bouche de René Merle


Ainsi notre Constitution, (avec son système quasi consulaire, que l'électorat a intériorisé, hélas), a une fois de plus démontré sa nocivité.
Personnalisation.
Une fois de plus, on a voté par défaut, non pas pour des programmes, non pas même pour des hommes (qui ne convainquent guère), mais pour garder ou sortir un sortant, tranquillité ou aventure, sans que le bilan de l'action écoulée ait été établi, sans que le contenu de l'action à venir soit vraiment présenté.
Le rejet du sortant a été un peu colmaté par la peur du "terrible" socialisme rose. 
Le rejet du sortant a permis à son rival de siphonner une partie des voix "promises" à l'outsider Mélenchon : le vote utile a joué à plein.
Ce même rejet a permis à celle que l'on disait, une fois de plus, en recul (bravo les bons observateurs des médias, il suffisait pourtant d'ouvrir ses oreilles), d'affirmer sa force et sa position d'arbitre pour le second tour...
Il nous reste donc l'obligation de choisir, et de transformer en maître de l'exécutif, autant dire du jeu politique, un des deux candidats qui représentent chacun moins d'un tiers de l'électorat, d'accepter qu'il soit élu grâce à des reports de voix qui en fait ne se reconnaissent pas vraiment en lui...
Que le sortant réussisse in extremis un rétablissement, ou que son challenger se retrouve dans le fauteuil présidentiel, va s'ouvrir une période où l'imaginaire des choix se retrouvera devant le réel que ces deux-là ont oublié dans la campagne, une période où le vaisseau tanguera sans que les frustrations et mécontentements bientôt révélés puissent se soutenir d'un vrai projet politique de gouvernement...
Dans les deux cas, de terribles désillusions sont à la clé.

Ce sale goût nous sommes pas mal à l'avoir ce matin. Dans ma commune de Claveyson la mère Facho est en tête avec 26.48 %

vendredi 20 avril 2012

Lettre de Philippe Torreton à Jean Ferrat

Reçue de Jean Sauvageon


Jean,
J'aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J'aurais aimé que ta voix chaude ne serve maintenant qu'à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps, la preuve, j'étais à Entraigues il n'y a pas si longtemps et je n'ai pas souhaité faire le pèlerinage. Le repos c'est sacré !
Pardon te t'emmerder, mais l'heure est grave, Jean. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que le Figaro comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d'idées , je ne sais pas si tu vois tout, de là haut, ou si tu n'as que les titres d'une presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum, mais l'heure est grave!
Jean, écoute-moi, écoute-nous, écoute cette France que tu as si bien chantée, écoute-la craquer, écoute la gémir, cette France qui travaille dur et rentre crevée le soir, celle qui paye et répare sans cesse les erreurs des puissants par son sang et ses petites économies, celle qui meurt au travail, qui s'abîme les poumons, celle qui se blesse, qui subit les méthodes de management, celle qui s'immole devant ses collègues de bureau, celle qui se shoote aux psychotropes, celle à qui on demande sans cesse de faire des efforts alors que ses nerfs sont déjà élimés comme une maigre ficelle, celle qui se fait virer à coups de charters, celle que l'on traque comme d'autres en d'autres temps que tu as chantés, celle qu'on fait circuler à coups de circulaires, celle de ces étudiants affamés ou prostitués, celle de ceux-là qui savent déjà que le meilleur n'est pas pour eux, celle à qui on demande plusieurs fois par jour ses papiers, celle de ces vieux pauvres alors que leurs corps témoignent encore du labeur, celles de ces réfugiés dans leurs propre pays qui vivent dehors et à qui l'on demande par grand froid de ne pas sortir de chez eux, de cette France qui a mal aux dents, qui se réinvente le scorbut et la rougeole, cette France de bigleux trop pauvres pour changer de lunettes, cette France qui pleure quand le ticket de métro augmente, celle qui par manque de superflu arrête l'essentiel...
Jean, rechante quelque chose je t'en prie, toi, qui en voulais à D'Ormesson de déclarer, déjà dans le Figaro, qu'un air de liberté flottait sur Saigon, entends-tu dans cette campagne mugir ce sinistre Guéant qui ose déclarer que toutes les civilisations ne se valent pas? Qui pourrait le chanter maintenant ? Pas le rock français qui s'est vendu à la Première dame de France.
Ecris nous quelque chose à la gloire de Serge Letchimy qui a osé dire devant le peuple français à quelle famille de pensée appartenait Guéant et tout ceux qui le soutiennent !
Jean, l'huma ne se vend plus aux bouches des métro, c'est Bolloré qui a remporté le marché avec ses gratuits. Maintenant, pour avoir l'info juste, on fait comme les poilus de 14/18 qui ne croyaient plus la propagande, il faut remonter aux sources soi-même, il nous faut fouiller dans les blogs... Tu l'aurais chanté même chez Drucker cette presse insipide, ces journalistes fantoches qui se font mandater par l'Elysée pour avoir l'honneur de poser des questions préparées au Président, tu leurs aurais trouvé des rimes sévères et grivoises avec vendu...
Jean, l'argent est sale, toujours, tu le sais, il est taché entre autre du sang de ces ingénieurs français. Lajustice avance péniblement grâce au courage de quelques uns, et l'on ose donner des leçons de civilisation au monde...
Jean, l'Allemagne n'est plus qu'à un euro de l'heure du STO, et le chômeur est visé, insulté, soupçonné. La Hongrie retourne en arrière ses voiles noires gonflées par l'haleine fétide des renvois populistes de cette droite "décomplexée".
Jean, les montagnes saignent, son or blanc dégouline en torrents de boue, l'homme meurt de sa fiente carbonée et irradiée, le poulet n'est plus aux hormones mais aux antibiotiques et nourri au maïs transgénique. Et les écologistes n’en finissent tellement pas de ne pas savoir faire de la politique. Le paysan est mort et ce n’est pas les numéros de cirque du Salon de l’Agriculture qui vont nous prouver le contraire.
Les cowboys aussi faisaient tourner les derniers indiens dans les cirques. Le paysan est un employé de maison chargé de refaire les jardins de l'industrie agroalimentaire. On lui dit de couper il coupe, on lui dit de tuer son cheptel il le tue, on lui dit de s'endetter il s'endette, on lui dit de pulvériser il pulvérise, on lui dit de voter à droite il vote à droite... Finies les jacqueries!
Jean, la Commune n'en finit pas de se faire massacrer chaque jour qui passe. Quand chanterons-nous "le Temps des Cerises" ? Elle voulait le peuple instruit, ici et maintenant on le veut soumis, corvéable, vilipendé quand il perd son emploi, bafoué quand il veut prendre sa retraite, carencé quand il tombe malade... Ici on massacre l'Ecole laïque, on lui préfère le curé, on cherche l'excellence comme on chercherait des pépites de hasards, on traque la délinquance dès la petite enfance mais on se moque du savoir et de la culture partagés...
Jean, je te quitte, pardon de t'avoir dérangé, mais mon pays se perd et comme toi j'aime cette France, je l'aime ruisselante de rage et de fatigue, j'aime sa voix rauque de trop de luttes, je l'aime intransigeante, exigeante, je l'aime quand elle prend la rue ou les armes, quand elle se rend compte de son exploitation, quand elle sent la vérité comme on sent la sueur, quand elle passe les Pyrénées pour soutenir son frère ibérique, quand elle donne d'elle même pour le plus pauvre qu'elle, quand elle s'appelle en 54 par temps d'hiver, ou en 40 à l'approche de l'été. Je l'aime quand elle devient universelle, quand elle bouge avant tout le monde sans savoir si les autres suivront, quand elle ne se compare qu'à elle même et puise sa morale et ses valeurs dans le sacrifice de ses morts...
Jean, je voudrais tellement t'annoncer de bonnes nouvelles au mois de mai...

Je t'embrasse. Philippe Torreton

P.S. : Il y a un copain chanteur du Président de la République qui reprend du service dans la grande entreprise de racolage en tout genre et qui chante à ta manière une chanson en ton honneur. N’écoute pas, c'est à gerber. 

dimanche 15 avril 2012

Nathalie Arthaud : Gaza est un camp de concentration

Ethylotest : un scandale de plus !

Voilà un scandale qui, s'il était connu d'un grand nombre de Français, ferait sans doute une onde de choc à travers tout le pays...
Vous savez sans doute que le gouvernement a récemment publié un décret qui oblige chaque automobiliste à détenir dans sa voiture un éthylotest – enfin deux, l'un pour se tester en cas de doute, et l'autre à présenter aux gendarmes en cas de contrôle.
Officiellement, le but est de lutter contre l'alcoolisme au volant. Tout le monde aimerait voir moins de drames sur la route liés à l'alcool, c'est incontestable... 
En juillet, une association, "I-Test" se crée pour militer en faveur d'éthylotests obligatoires dans toutes les voitures. Ils interpellent le Ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et hop quelques mois plus tard le décret sort. La nouvelle infraction est créée, avec une amende de 17 euros à la clef.
Quand on sait qu'il faut des années d'habitude pour obtenir quoi que ce soit quand on est une association, nous avons été saisis par cette rapidité !
A la Ligue de Défense des Conducteurs, nous enquêtons depuis plus de trois ans sur la répression routière – il ne nous a pas fallu longtemps pour découvrir le pot aux roses !
Qui sont les membres de cette "association" ? S'agit-il, comme on aurait pu le croire, d'un collectif de familles qui ont perdu un proche sur la route à cause d'un chauffard qui avait trop bu ?
Pas du tout : ce sont tout simplement... des fabricants d'ethylotests ! Le Président de "l'association" est chargé de mission chez Contralco, le plus grand fabricant d'éthylotests chimiques (les fameux "ballons").
Et là, il vient de réussir un coup de maître : assurer à sa boîte un marché 100 % garanti sur 38 millions de voitures !
Le calcul est vite fait : 38 millions de voitures x 2 éthylotests à 1€ pièce = 76 millions d'euros garantis dès l'application du décret en juillet prochain.
Mieux : le décret comporte une obligation de norme NF pour les éthylotests... norme que cette entreprise est la seule à avoir !
Voilà : un marché juteux, 100 % garanti, qui va rapporter des millions à une grosse entreprise...
... Et nous, on vient nous dire que c'est pour notre sécurité ? Et que si l'éthylotest venait à manquer dans notre boîte à gants, ce serait tellement grave qu'on devrait payer une amende ?
Franchement, de qui se moque-t-on ?
C'était déjà la même chose avec les radars : au départ ils sont venus nous dire que c'était pour notre sécurité, et il n'y avait pas de raison de ne pas y croire. Enfin, au début...
Car vu les bénéfices colossaux que raflent maintenant, chaque année, les grandes entreprises qui installent et entretiennent les radars (plus de 200 millions d'euros par an, directement issus de vos PV), qui peut encore venir nous parler de sécurité ??
Année après année, les pouvoirs publics tirent un peu plus sur la corde, en se disant que ça va passer, que les Français ne vont rien dire... Alors depuis 2003 et la mise en place des premiers radars vitesse, on a eu les radars feu rouge, les radars tronçon, les radars discriminants, les radars "zones de chantier", les radars mobiles embarqués dans des véhicules en mouvement, etc... L'Etat fait rentrer de plus en plus d'argent, et la cagnotte des entreprises productrices de radars gonfle, gonfle...
Ces entreprises sont devenues tellement puissantes que, désormais, elles ne se cachent même plus pour faire leurs magouilles : le fameux lobbyiste qui vient d'obtenir le marché du siècle, avant de se lancer dans le business de l'éthylotest, dirigeait une société de radars ! C'est même lui qui a vendu les premiers radars feu-rouge au gouvernement !
Quelques entreprises bien placées veulent grossir facilement leur chiffre d'affaire sans prendre de risque, ils sollicitent les pouvoirs publics, lesquels nous jouent la carte de la sécurité routière, et hop le tour est joué, le business est installé, et vous êtes ses clients forcés.
Comment en est-on arrivés là ? Tout simplement parce qu'à chaque fois qu'ils tiraient un peu plus sur la corde, aucune voix ne s'élevait assez fort pour que ça fasse scandale et que ça s'arrête.
Mais tout cela n'a que trop duré : quel autre business vont-ils réussir à implanter demain ? L'éthylotest anti-démarrage obligatoire dans toutes les voitures (coût : 1000 euros par véhicule) ? Des boîtes noires comme dans les avions, ou la géolocalisation obligatoire ?
Ne vous en faites pas pour eux : ils trouveront toujours un prétexte de sécurité routière pour donner mauvaise conscience à ceux qui voudraient contester.
En vérité, c'est eux qui devraient avoir honte de leurs pratiques. Agiter sous le nez des gens des images horribles d'accidents, profiter du deuil des familles des victimes, pour engraisser un business juteux, ce sont des pratiques inqualifiables ! Mais tant que des millions de Français ne leur auront pas fait savoir à quel point ils sont indignés, rien ne les arrêtera.
Notre atout, en tant que simples citoyens, c'est que les élections approchent et qu'aucun candidat ne peut se permettre d'ignorer la colère de plusieurs millions de Français. Nous devons mettre, sur chacun des candidats en campagne, une pression telle que le Président qui sortira des urnes n'aura pas d'autre choix que de faire cesser ces pratiques honteuses.
Nous devons agir dès maintenant, c'est pourquoi nous pouvons faire deux choses simples mais essentielles :
--- Signez la pétition aux candidats que vous trouverez sur ce lien. ,

Christiane Bayard
Secrétaire Générale
Ligue de Défense des Conducteurs

samedi 7 avril 2012

Mon Vieux CLAUDE,


« On n'était pas du même bord
On n'était pas du même chemin
Mais on cherchait le même port »

Comme le chantait le grand Jacques Brel. Ce port  nous le cherchons tous, ce port c’est le début d’une autre histoire pour les uns, c’est la fin du voyage pour les autres. Toi, Claude, c’est ici, à St Andéol que tu viens de jeter l’ancre.

C’est ce bout de chemin  de St Andéol que tu as parcouru, avec Josy et Charlotte, aux cotés des gens du hameau, que je souhaite évoquer ce matin.
C’est un peu grâce à nos enfants, que nos relations se sont nouées. Souvent, ils se rencontraient pour jouer ensemble, leur scolarité arrivant, c’était le covoiturage que nous organisions pour les emmener en classe,  qui nous  fit, mieux nous connaitre.

Et puis, nos relations se sont vite transformées en rencontres beaucoup plus conviviales.
Parmi ces rencontres, il y en a une que l’on ne peut pas passer sous silence : c’est le traditionnel : « Beaujolais nouveau », que tu instaurais dans notre hameau.  Au tout début, nous étions quelques buveurs de sexe masculin uniquement, car la tradition suisse veut que les mecs se réunissent dans une pièce appelée carnotzet pour y boire un coup.
Quelques années plus tard, d’ardents défenseurs de la cause féminine réussissaient à faire admettre les femmes au sein de la très masculine compagnie.
Nous n’avons pas été déçus : nos femmes levaient le coude aussi bien que nous…

Aujourd’hui, Claude, nous tes amis de St Andieux, nous te faisons la promesse  de maintenir la tradition du Beaujolais nouveau, aussi longtemps que nos foies  nous le permettrons.

Tes années de retraite  à St Andéol, n’étaient pas des années passives, tu as toujours eu une activité débordante, que se soit en tant que correspondant local de  journaux ou dans les nombreuses associations et responsabilités où tu t’investissais. Parmi toutes celles-ci, il y en avait une à laquelle tu tenais tout particulièrement, c’était : « Les Amis du Vieux Tilleul » dont tu étais le nouveau vice-président.

Grand père « Gâteau» tu passais aussi beaucoup de temps pour t’occuper d’Arnaud ton dernier petit fils. Malgré ces toutes ces activités, tu trouvais toujours le temps pour une pétanque sous notre vénérable ancêtre ou une coinche au coin du feu.  Le jardinage et les animaux te passionnaient, tu t’intéressais  à l’actualité et  à la vie sociale de notre petite communauté.

Ce ne sont pas les sujets de conversation qui manquaient quant on se retrouvait devant le bar de votre  maison de MONTCHATAIN. Car il y en eu des discussions  devant ce bar, quelques fois animées : nous n’étions pas toujours tous  sur la même longueur d’onde. Mais l’amitié finissait toujours par l’emporter et les divergences s’estompaient rapidement devant un verre de Viognier.

Au nom de tous tes amis et voisins de St Andieux, je te dis Salut mon Vieux Claude, tu vivras toujours dans nos cœurs.
 Et si j’ai commencé ce texte avec des paroles d’une chanson de Jacques Brel, je veux le conclure avec ces vers d’Aragon qui illustrent assez bien ce que nous avons vécu ce matin :

Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas.

dimanche 1 avril 2012

Les parrains

Les 6 Drômois qui ont parrainé Marine Le Pen :

Micaël BORDAS, maire de SAINT-MARTIN D’AOÛT (DRÔME)
Jean-Paul CHASTAN, maire d’EYROLES (DRÔME)
Joël CHEVAL, conseiller régional de RHÔNE-ALPES (DRÔME)
Denis DEROUX, maire de BATHERNAY (DRÔME)
Maurice MAGAUD, maire de POYOLS (DRÔME)
Jean-Paul ROSATI, maire d’EYGALIERS (DRÔME)

Source : http://bellaciao.org/fr