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samedi 25 mai 2013

Adieu Georges

Le Métèque nous a quitté, il nous reste ses chansons et notamment celle ci , à réécouter, elle est toujours d'actualité.

Retraites : le mensonge

Dans un article : « Financement des retraites : l’enjeu des cotisations patronales »,Bernard FRIOT, professeur d’économie et sociologie à l’université Paris X, écrivait : « On oublie toujours, quand on raisonne sur l’avenir des retraites, que le PIB progresse d’environ en moyenne de 1,6 % par an, en volume, et donc qu’il double, à monnaie constante, en 40 ans. C’est pourquoi nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pension depuis 1960 ».

Pourquoi une information aussi déterminante est-elle censurée ? Parce que tout simplement un petit calcul facile, montrerait que ceux qui nous gouvernent, nous prennent pour des demeurés.
-En effet : si aujourd’hui 10 actifs produisent un gâteau de 100 et qu’ils ont à charge 4 retraités. C’est 14 personnes qui se partagent un gâteau de 100. Ainsi la part de chaque personne est de (100 : 14) soit 7,14.
- Si dans quarante ans, 10 actifs produisent un gâteau de 200 et qu’ils ont à charge 8 retraités. Ce seront 18 personnes qui se partageront un gâteau de 200. Ainsi la part de chaque personne sera de (200 : 18) soit 11,1.
 C’est limpide ! Il sera donc possible de financer des retraites au même niveau qu’avant leurs réformes à remonter le temps. De plus, la part de gâteau restante pour l’investissement et l’élévation du niveau de vie sera bien plus importante en 2040 (en monnaie constante).
Alors, où est donc le problème ? Pourquoi cet acharnement à détruire un système qui fonctionne bien ? Parce que le système social français, mis en place par le Conseil National de la Résistance (CNR) en 1945, met en rage les hommes d’affaires et les financiers pour des raisons évidentes. Par exemple, il leur est impossible de réaliser des plus values « boursières » sur 40% de notre part salariale (les fameuses cotisations sociales patronales) qui payent notre retraite et notre santé, en toute dignité et responsabilité. N’oublions pas que ces cotisations sociales représentent notre salaire différé qui est le fruit de notre travail. Il ne s’agit ni d’assistanat ni de charité patronale comme le laisse entendre une mauvaise propagande.
Et c’est bien là que se situe tout l’enjeu de leurs réformes : les classes dirigeantes rêvent de faire main basse sur notre salaire différé. Pour s’emparer de cette « galette », leur stratégie consiste à réduire nos droits pour nous contraindre, de plus en plus, à financer notre santé et notre retraite par des assurances privées.  Ils ont d’ailleurs déjà commencé : les réductions de cotisations patronales se multiplient depuis 2002 et atteignent déjà près de 30 milliards chaque année. Combien de ces 30 milliards sont allés aux investissements productifs ? Combien d’emplois créés ? Quelle efficacité au regard des sommes englouties ? Quelle évaluation ? De plus, le fait que notre système fonctionne bien sans aller faire un tour sur les tapis verts des casinos boursiers met en évidence l’inutilité et le rôle prédateur des acteurs de la sphère financière.
Et comme cela ne leur suffit pas le gouvernement et le Medef ont accéléré les réformes de l’ANI … combien de milliards seront ainsi de plus perdus pour l’emploi et la protection sociale, dilapidés dans des montages financiers, pour finir dans les coffres forts des paradis fiscaux ? Et pour nous affoler un peu plus et nous persuader que ces réformes sont nécessaires, et que l’on ne peut pas pas faire autrement, le gouvernement, le Medef et les médias sont heureux de nous annoncer que nous sommes officiellement en récession …cerise sur le gâteaux qui tombe à pic, et le gâteaux il est gros, mais gros comme on n’en a pas idée !

« Ceux qui ne bougent pas, ne sentent pas leur chaines »…Rosa LUXEMBOURG

 Lu sur 2ccr.unblog

jeudi 9 mai 2013

Le Pont du Roi


Pour atteindre le pont du roi, il faut partir du hameau des Rochats un peu avant Bouvante pour descendre dans les gorges de la Lyonne par un sentier raide où il convient de bien regarder où on met les pied. On imagine mal un roi passer sur ce pont, il s'agit d'un bloc de rocher coincé dans la gorge, le franchissement peut poser problème par temps humide. L'obstacle franchit, nous remontons vers "En Bouchet" par une bonne montée sous la falaise. Puis nous nous dirigeons vers les Traverses par un bon chemin pour à nouveau descendre dans les gorges de la Léoncel et nous arrivons au confluent de cette dernière avec la Lyonne. Nous rejoignons l'usine électrique de la Plaine pour revenir au point de départ.

Cette rando fait 13.420 km pour 632 m de D+ (Identifiant OPENRUNNER : 2476150)

lundi 6 mai 2013

Vive la retraite

Photo Véronique




Un long week-end festif au château de Claveyson pour fêter le départ à la retraite de notre amie Annie.

Une bonne centaine de personnes, parents, enfants, petits enfants, amis, collègues de travail et surtout des musiciens.
Folk, country, jazz, musique médiévale, chants chorals, il y en avait pour tous les goûts pendant ces deux journées.
Du coté des nourritures plus terrestres, une gigantesque  paella et  deux énormes gâteaux confectionnés par l'ami Guy tout cela copieusement arrosé comme il ce doit.
Une belle fête comme savent bien les organiser Annie et Jacques.

vendredi 3 mai 2013

Le Pont du Gard, un monument confisqué



Payer pour contempler la Tour Eiffel depuis le Trocadéro ? Payer pour avoir le droit de tourner les yeux vers Notre Dame de Paris ? En France tout devient possible. La preuve.

Flash back, années 80, je suis adolescent et aller se balader au Pont du Gard est une sortie familiale ou scolaire banale. Une petite route à sens unique chemine le long du pont, en bas quelques échoppes à souvenir, un écrin de garrigue et de liberté. Pique nique familial au bord de l'eau (tel le grand père de Marcel Pagnol dans les premières pages de la "Gloire de mon père") ou traversée dans le chenal au sommet du pont, bref la vie simple et tranquille.
Hélas certains ont décidés un jour de "mettre en valeur" le site. Cela s'est traduit par un "tourist center " extensif et bétonné avec boutiques et bar, et un parking obligatoire au tarif supersonique de 18 euros là où hier on ne ponctionnait pas des visiteurs qui ne demandaient rien d'autre que d'être tranquilles. Interdiction en passant également de traverser le pont sur les hauts ...
Cependant, il semble que des gueux, des irresponsables (comme moi), n'ayant pas le souhait de payer cher pour contempler ce qui nous appartient à tous en tant qu'élément patrimonial aient décidés de continuer à venir voir le pont à pied, à se tremper les pieds dans l'eau, gratuitement !
Le couperet est tombé, soit l'activation cinglante d'une mesure semble-t-il précédemment actée, faire payer les piétons et pas de manière symbolique : 10 euros par piéton. Oui vous avez bien lu :

http://www.pontdugard.fr/fr/toutes-les-informations

Ma dernière promenade au pont remonte au printemps 2012. Je n'ai rien payé comme promeneur (et aurait bien sûr refusé tout paiement s'il avait été exigé !) Il semble que je sois désormais interdit de balade sauf à me vider les poches. Un des articles cités plus bas n'hésite d'ailleurs pas à parler de "pactole" touristique.


Les autres arguments lus laissent pantois :
- Les gardois pourraient venir gratuitement. Belle discrimination entre français (ou européens, après tout il s'agit d'un monument romain)
- un abonnement annuel est proposé pour autorise l'accès illimité. L'accès illimité, je le revendique en tant que "co propriétaire" de ce patrimoine, comme tous mes concitoyens !

Ces dernières années il est devenu commun de faire payer ce qui appartient à tous (stationnement payant à la place de disques bêtement gratuits) ou ce qui a déjà été payé par l'impôt (appels surtaxés pour joindre les services publics) ou encore ce qui a déjà été amorti (autoroutes.) On arrive au stade ultime où le coup d'œil devient payant (les animations autour du site, je m'en contre fiche je n'ai rien demandé)
Bref tout est fait pour transformer un citoyen placide en révolutionnaire potentiel. Marre d'être plumé !


JYMB (Agoravox).