Nombre total de pages vues

mardi 29 janvier 2013

Libérez Nadir !

Il ne s’appelle pas Florence Cassez, il n’est pas blond aux yeux bleus, des fois il prononce des gros mots et c’est vilain-pas-bô, il n’est invité à dîner ni par Nicolas Sarkozy, ni par François Hollande, il a l’audace de militer pour la cause palestinienne, il dit en général les choses très franchement sans faire 10000 calculs à propos des conséquences, même ceux qui désapprouvent ses idées reconnaîtront qu’il a un coeur gros comme ça et que c’est un garçon engagé...
Il s’appelle Nadir Dendoune et à l’instant où j’écris ces lignes, il est détenu en prison à Bagdad, questionné sur les raisons de sa présence en Irak depuis 5 jours.
J’ai espéré pendant 2 heures que ce soit un gros quiproquo, mais ça a l’air d’être malheureusement une information sérieuse. Grosse pensée pour lui et ses proches.
Donc là on va voir clairement ce que le gouvernement va faire sur cette question, en espérant que ça se règle le plus vite possible

Camille
Belllaciao

jeudi 24 janvier 2013

Le Bégealat (Rochechinard)



Si l'on se fie à la tenue vestimentaire de Jean-Marie,
quelle était la température au sommet du Bégealat (1016 mètres), le mercredi 23 ?
Le gagnant se verra offrir  une rando gratuite par le groupe de la MJC de ST Donat !

vendredi 18 janvier 2013

La Guerre et l'Union sacrée (Un article de René MERLE)


 
La guerre prend peut-être la place du tristement célèbre Paris-Dakar, qui voyait sportifs, célébrités et aventuriers de circonstance traverser un désert soi-disant vide d'hommes. Elle n'est pas en tout cas un jeu vidéo au décor de terres lointaines, que l'on suit sur écran plat. Elle n'est pas seulement l'aliment de conversations de comptoirs. Elle est la Guerre, avec tout ce que ce mot terrible implique. Nous y voici, nous voici en guerre. Et qu'on ne s'y méprenne pas, si le cœur du téléspectateur, (les fesses sur son fauteuil), peut battre avec celui des soldats français, sans pour autant risquer directement une poussée d'adrénaline, la Guerre qui se joue là-bas aura des retombées bien au-delà du Sahara...
Une revanche sur la non-intervention des socialistes français contre les fascistes espagnols en 1936 ? Une revanche sur les tergiversations françaises devant les provocations hitlériennes en 1935-1936 ? Balayant les supputations sur la défense des intérêts français (économiques et politiques) dans la région sahélienne, le Président Hollande a motivé sa décision par l'urgence de la lutte contre le terrorisme et le fanatisme. 
 L'avenir dira ce qu'il en sera de l'Union sacrée affirmée au lendemain de l'intervention au Mali. En tout cas, sauf condamnations individuelles d'isolés, cette approbation unanime regroupe toutes les grandes familles politiques. Cf. par exemple la déclaration du député communiste François Asensi au nom du Front de Gauche (Assemblée nationale, débat sur l'intervention au Mali) : "Que devait faire la France face à l'offensive des troupes djihadistes lancée jeudi dernier ? La position des députés du Front de Gauche, communistes et républicains, est claire : abandonner le peuple malien à la barbarie des fanatiques aurait été une erreur politique et une faute morale". Un bon point pour le Président. Un bon point pour le FdG ? Rien de moins sûr. La déclaration d'Asensi ne semble pas en tout cas y faire l'unanimité.
Suivent cependant dans le discours du député toute une série de réserves (texte complet dans L'Humanité du 16 janvier 2013). Réserves qui, à la lumière des interventions en Irak et en Lybie, sont aussi celles d'hommes politiques de droite et de gauche. La presse s'en est fait largement l'écho. Quid des raisons de l'effrondrement du Mali ? Quid de l'avenir de ce malheureux pays ? Quid du problème Touareg ? Quid des réactions des pays maghrébins et africains ? Etc etc...

 
      

mardi 15 janvier 2013

Transhumance d'hiver




Stop à l’industrialisation de nos élevages !

Hier, l’Etat français nous imposait de vacciner nos bovins et ovins pour lutter contre la
Fièvre Catarrhale Ovine, maladie non transmissible à l’homme et pour laquelle d’autres
alternatives existent.
Aujourd’hui, il nous impose la pose de boucles électroniques aux oreilles de nos moutons
et chèvres alors que le système d’identification actuel est suffisant et permet la traçabilité. Ce
nouveau gadget, imposé à tous et subventionné par les citoyens, est peut-être utile aux
élevages à caractère industriel, mais sans intérêt pour les autres. Cette réglementation, en
vigueur depuis juillet 2010, nous rend passibles de lourdes sanctions financières. Ainsi, une
éleveuse du sud de la Drôme qui n’a pas posé ces boucles électroniques ne touchera pas ses
primes PAC cette année !!!
Demain (2015), avec la «réforme de la voie mâle», le législateur prévoit que les éleveurs de
brebis et de chèvres (dans un premier temps) devront obligatoirement se fournir en mâles
certifiés issus de centres de sélection. Aujourd’hui, chacun choisit ses reproducteurs en
fonction des orientations qu’il souhaite donner à son élevage, maintenant une diversité
génétique des troupeaux garante de la bonne santé de nos animaux. 
Demain, ça ne sera plus le cas…
Toutes ces réformes nous privent de nos libertés d’éleveurs. Elles font de nous de simples
opérateurs au service d’un élevage de plus en plus industrialisé. 
Nous ne sommes pas contre l’utilisation de ces techniques, nous sommes contre leur caractère obligatoire.

Toutes ces mesures s’opposent à notre vision de l’élevage, dépossèdent les paysans de leurs savoir-faire et fragilisent encore plus les fermes. 
Ainsi, pour attirer l’attention des éleveurs, de l’ensemble de la population et des pouvoirs publics, nous avons décidé d’organiser une transhumance contestataire et festive de plusieurs jours à travers la Drôme.

Avec le soutien de :
Hervé KEMPF(journaliste), 
Michel MEURET (INRA),
Jocelyne PORCHER (INRA), 
Marie-Monique ROBIN (journaliste réalisatrice), et bien d’autres…

Programme complet de la transhumance sur :

http://transhumance.festive.overblog.com

Contacts : Pour le collectif
Laure Charroin : 04 75 00 43 37 - laurenico26@yahoo.fr
Laure Marconnet : 0475 45 54 81 - iglaure@orange.fr
Sébastien Pélurson : 06 16 87 39 26 - sebastien.pelurson@orange.fr


Collectif des éleveurs drômois "faut pas la boucler"

lundi 14 janvier 2013

Fait divers

Un car transportant une trentaine de drômois devant se rendre à Paris aujourd’hui pour manifester contre le mariage « pour tous », a pris feu à 6 h 30 ce matin alors qu’il circulait sur l’autoroute A7 en direction du la capitale. Alors que le véhicule était à hauteur de Saint-Rambert-d’Albon, certains passagers ont aperçu des flammes et demandé au chauffeur de s’arrêter. L’incident aura donc privé ce groupe de personnes de manifester, un autre autocar étant venu les récupérer sur l’autoroute afin de les raccompagner vers leur domicile.

LE DAUPHINE LIBERE

"Les voies du Seigneur sont impénétrables...."

Le Vieux Rouge 

samedi 12 janvier 2013

Le Col de Rotisson

Sur le plateau, au fond : le Rhône.

Au détour d'un sentier, l'oeuvre d'un artiste local
Toutes les randonnées proposées par la MJC de St Donat sont reconnues par un petit groupe de bénévoles. c'est le cas de celle ci qui sera au programme du mercredi 6 février : le Col de Rotisson. 
Jocelyne, Marie Thé, René et moi, nous sommes partis de St Georges les Bains pour monter en forêt sur le Serre du Planèze. Des chemins dans tous les sens, un balisage absent, nous ont fait faire quelques kilomètres supplémentaires, avant d'atteindre le Col de Rotisson. 
Nous cassons la croûte au col, il ne fait pas très chaud, le repas est vite avalé, heureusement, nous avions prévu la soupe et le vin chaud. Une demi heure de repas et nous redescendons dans la vallée du Turzon pour remonter sur les Tuilières. Par un long chemin de crêtes qui serpente en forêt et à travers prés, nous arrivons à Goutailler. Là nous prenons   une petite route goudronnée qui nous ramène à St Georges ( 6 heures de marche, 18 kilomètres et 749 mètres de dénivelé)

jeudi 3 janvier 2013

Jacques Tardi refuse la Légion d’honneur


Le célèbre auteur de bandes dessinées Jacques Tardi « refuse avec la plus grande fermeté » la Légion d’honneur qui lui a été attribuée le 1er janvier.
« J’ai appris avec stupéfaction par les médias, au soir du 1er janvier, que l’on venait de m’attribuer d’autorité et sans m’en avoir informé au préalable, la Légion d’Honneur ! », souligne l’auteur de 66 ans qui vient de publier « Moi René Tardi, prisonnier de guerre, Stalag II B » (Casterman), une œuvre très personnelle, basée sur le témoignage de son père, prisonnier en Allemagne.
Rester un homme libre
« Étant farouchement attaché à ma liberté de pensée et de création, je ne veux rien recevoir, ni du pouvoir actuel, ni d’aucun autre pouvoir politique quel qu’il soit. C’est donc avec la plus grande fermeté que je refuse cette médaille », déclare Tardi dans un communiqué séparé.
« Je n’ai cessé de brocarder les institutions. Le jour où l’on reconnaîtra les prisonniers de guerre, les fusillés pour l’exemple, ce sera peut-être autre chose  », ajoute Jacques Tardi, qui s’est aussi beaucoup penché sur la Grande Guerre (« Putain de guerre ! », « C’était la guerre des tranchées »…).
« Je ne suis pas intéressé, je ne demande rien et je n’ai jamais rien demandé. On n’est pas forcément content d’être reconnu par des gens qu’on n’estime pas », conclut l’auteur d’Adèle Blanc-Sec.