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dimanche 29 mars 2015

Immigration

Les immigrés sont une très bonne affaire pour l’économie française : ils reçoivent de l’Etat 47,9 milliards d’euros, mais ils reversent 60,3 milliards. Autant dire un solde positif de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques, qui ne représente pourtant que la part monétaire de transferts bien plus importants. Dans ce pays de 64,7 millions d’habitants, 6,5 millions de Français comptent au moins un immigré dans leur famille. Les chiffres de l’immigration légale sont très fluctuants. En France, on recense environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles. Une équipe de chercheurs de l’université de Lille, sous la direction du Pr Xavier Chojnicki, a réalisé pour le compte du ministère des Affaires sociales une étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale. Travaillant sur des chiffres officiels, les chercheurs ont décortiqué tous les grands postes de transfert des immigrés. Il en ressort un solde très positif. Les chercheurs ont remis leur rapport en 2009, au terme de trois ans d’études. Les 47,9 milliards d’euros que coûte l’immigration au budget de l’Etat (2009) sont ventilés comme suit : retraites, 16,3 milliards d’euros ; aides au logement, 2,5 milliards ; RMI, 1,7 milliard ; allocations chômage, 5 milliards ; allocations familiales, 6,7 milliards ; prestations de santé, 11,5 milliards ; éducation, environ 4,2 milliards. De leur côté, les immigrés reversent au budget de l’Etat, par leur travail, des sommes beaucoup plus importantes : impôt sur le revenu, 3,4 milliards d’euros ; impôt sur le patrimoine, 3,3 milliards ; impôts et taxes à la consommation, 18,4 milliards ; impôts locaux et autres, 2,6 milliards ; contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et contribution sociale généralisée (CSG), 6,2 milliards ; cotisations sociales, environ 26,4 milliards d’euros. A ce solde positif de quelque 12,4 milliards d’euros il faut ajouter d’autres revenus pas toujours monétaires, mais d’une grande importance sociale et économique : les immigrés occupent l’immense majorité des emplois dont les Français ne veulent pas, et 90 % des autoroutes ont été et sont construites et entretenues avec de la main-d’œuvre étrangère.

Un article du Courrier International pour tordre le cou à la propagande fasciste

samedi 28 mars 2015

Note de lecture : Une vie française de J.P. Dubois

Quatrième de couverture : Petit-fils de berger pyrénéen, fils d'une correctrice de presse et d'un concessionnaire Simca à Toulouse, Paul Blick est d'abord un enfant de la Ve République. L'histoire de sa vie se confond avec celle d'une France qui crut à de Gaulle après 58 et à Pompidou après 68, s'offrit à Giscard avant de porter Mitterrand au pouvoir, pour se jeter finalement dans les bras de Chirac. Et Paul, dans tout ça ? Après avoir découvert, comme il se doit, les joies de la différence dans le lit d'une petite Anglaise, il fait de vagues études, devient journaliste sportif et épouse Anna, la fille de son patron. Brillante chef d'entreprise, adepte d'Adam Smith et de la croissance à deux chiffres, celle-ci lui abandonne le terrain domestique. Devenu papa poule, Paul n'en mène pas moins une vie érotique aussi intense que secrète et se passionne pour les arbres, qu'il sait photographier comme personne. Une vraie série noire - krach boursier, faillite, accident mortel, folie - se chargera d'apporter à cette comédie française un dénouement digne d'une tragédie antique. Jardinier mélancolique, Paul Blick prend discrètement congé, entre son petit-fils bien-aimé et sa fille schizophrène. Si l'on retrouve ici la plupart des " fondamentaux " de Jean-Paul Dubois - dentistes sadiques, femmes dominatrices, mésalliances et trahisons conjugales, sans parler des indispensables tondeuses à gazon -, on y découvre une construction romanesque dont l'ampleur tranche avec le laconisme de ses autres livres. Cet admirateur de Philip Roth et de John Updike est de retour avec ce roman dont le souffle n'a rien à envier aux grandes sagas familiales, dans une traversée du siècle menée au pas de charge.

J'ai bien aimé ce bouquin, il m'a été prêté, mais je ne sais plus par qui...Alors prêteur si tu lis ce message...

samedi 21 mars 2015

ANDRE



Le groupe "randonnée" de la MJC du pays de l'Herbasse est en peine, André nous a quitté. André c'était notre doyen, c'était un compagnon d'une gentillesse à toute épreuve, attentif, dévoué, toujours disponible... Un peu farceur quelques fois.
Marcher auprès de lui était un vrai bonheur, il avait toujours une histoire, une anecdote à raconter. 
Passionné de photos très souvent, il quittait le sentier pour trouver le bon cadre d'une photo originale. Très impliqué dans la vie du groupe, il savait ajouter le petit plus qui pimentait les randos qu'il proposait.
André va terriblement nous manquer, mais il continuera à vivre en nos têtes et à cheminer à nos cotés sur ces sentiers qu'il aimait tant.

L'hommage de Jean à André :

C’est au nom du groupe rando de la MJ que je m’exprime.
Quand je pense à toi, André, je pense,  certes, à l’ami que tu étais pour nous tous, mais  je pense aussi  à un grand frère ; car, dans ce groupe de randonneurs où nous sommes liés par une amitié solide, forgée dans le goût des efforts partagés et l'amour de la belle nature et des grands espaces,  tu tenais une place à part. Parce tu étais notre aîné à tous, bien sur, le chibani comme tu aimais à le dire en souvenir de ton passé marocain , mais aussi  par ce que nous avions pour toi, ce n'est pas seulement de l'amitié, mais aussi de l'estime et du respect, et si j'osais l' ajouter,  de la tendresse. Il émanait de toi je ne sais quel fluide qui faisait qu’une rando où tu n’étais pas là n’avait pas le même attrait, le même charme.    
Et puis au retour, nous attendions impatiemment les photos que tu nous envoyais  par internet ; avec malice, tu annotais certaines d'un commentaire humoristique ; tu avais le talent de saisir certains aspects des paysages,  des détails d’architecture que nous n'avions même pas remarqués pendant la marche, des fleurs des champs ou des bois, le tronc d'un châtaignier centenaire à la forme bizarre, la pile moussue d'un  pont se reflétant dans l'eau de la rivière ;  rien  n’échappait à ton œil de poète ; et ces images qui défilaient sur l'écran de l'ordinateur, nous faisaient revivre ces moments privilégiés, vécus avec toi, dans les sentiers rocailleux et pentus  du Vercors ou des collines de l'Ardèche.
Toi parti, rien ne sera comme avant.
Cher André,  tu as fait et donné beaucoup de bonheur autour de toi ; aujourd'hui, je crois que l'on peut dire que c'est la première fois que tu fais de la peine à quelqu'un ;  lorsque tes enfants parleront de toi à tes petits enfants,  à tes arrières petits enfants, ils pourront leur dire qu'ils peuvent être fiers de leur grand-père, de leur arrière grand-père ; c' était un homme bien.

Adieu cher André, tu peux dormir en paix,

mardi 10 mars 2015

LA GRANDE FLO



Un coup d'oeil dans le rétro, la grande Flo chantant dans la cour de Denis JAMBON, paysan, poète et vigneron, après une journée de vendanges, c'était en septembre 2011.