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dimanche 27 septembre 2015

L'édito du "Grand Soir"

Le FN est omniprésent dans les médias. Om-ni-pré-sent, même sans actualité particulière.
Si vous vous demandez pourquoi, vous êtes un complotiste.
Quand le FN n’est pas dans les médias, ses idées y sont relayées. Maïtena Biraben du Grand Journal-(sic)- Canal+ -Bolloré affirme que les Français « se reconnaissent dans ce discours de vérité qui est tenu par le Front national » qu’elle classe 1er parti de France (3ème, en fait).
Le parti LR lui court après. Nadine Morano,tout en se prétendant laïque, s’inquiète de voir monter l’islam dans la France judéo-chrétienne de « race blanche ».
Le FN est un colosse aux pieds d’argile, sans cadres de terrain, en perte d’adhérents. Il a du mal à fournir les candidats partout dans les élections. Si la loi autorisait de présenter des chèvres, il achèterait un troupeau.
Expert en la matière, son fondateur confie :« Nous existons par les médias ».
Alors que presque toute la classe politico-médiatique appelait à approuver la Constitution pour l’Europe en mai 2005, les Français ont voté non au référendum. Ils devront faire preuve à nouveau de beaucoup de lucidité pour désobéir lors de prochaines échéances électorales.
On me dit que, avec un FN donné à 25 % pour les régionales, les médias ne peuvent se priver d’un quart de leurs clients et consommateurs de publicité et qu’ils sont donc couchés, comme le furent les journaux de la collaboration qui ne pouvaient se passer du papier octroyé par les Allemands, mais qui payèrent leur lâcheté et leur complicité à la Libération.
Théophraste R. ( Trrremblez, merdiacrates, viendra l’Heure du Jugement).

mercredi 23 septembre 2015

Rando : La Combe Madame

La montée au refuge

Le refuge de Combe Madame

Retour sous la neige

Mardi, Gilbert nous emmène dans le massif de Belledonne.
Montée dans l'alpage pour atteindre le Col de la Croix 2529 m
Soirée très sympathique  au gîte d'alpage de Combe Madame. 
(déniv + 1465m, -740m, 6 h de marche).
Mercredi sous la neige, descente cool avec une petite variante.
(déniv + 100m , - 825 m, 2h20 de marche).

jeudi 17 septembre 2015

Cavanna, jusqu’à l’ultime seconde, j’écrirai - Bande annonce HD



La section "cinéma" de la MJC de St Donat a eu l'excellente idée de présenter ce documentaire hier à l'Espace des Collines. Un hommage à ce grand bonhomme qu'était François Cavanna.
Réflexion d'un copain à la sortie :"Pourquoi, on n'applaudit pas un film ?"
- Oui, pourquoi ???

SEJOUR ALSACIEN

Riquewirh

Colmar
Soirée pâtisserie allemande

Le vignoble à Unawirh

Ce voyage, nous l’avions programmé en janvier, à Istres, comme pour l’Islande en 2013 et la Toscane en 2014, avec Nicole, Geneviève et Jean-Marc. Si physiquement, tu n’étais plus à nos côtés, tu étais très souvent dans nos pensées…Un séjour où des amitiés de presque quarante  ans m’ont bien aidé à combler la place vide que tu aurais dû occuper cette semaine.

mercredi 2 septembre 2015

Note de lecture : Entre ciel et terre de Jon Kalman Stefansson


Entre ciel et terre, il y a la mer, celle d'Islande, versatile, calme dans ses profondeurs, tourmen­tée à sa surface où elle nargue une lumière aux couleurs froides. Il y a le temps, immuable comme les étoiles, ces lointaines étrangères, parfois boussoles, parfois ennemies. Ici, en ces confins, le jour s'écoule, le soir se pose, le silence enve­loppe toute chose, toute âme. Le vent colporte bien quelques paroles, mais elles sont vite emportées par l'oubli. Entre ciel et terre, il y a des mots, ceux de Jón Kalman Stefánsson, écrivain islandais pour la première fois traduit en français avec une grâce inouïe par Eric Boury. Ces mots-là sont « des brigades de sauveteurs » qui jamais ne renoncent à leur quête, arracher au vide - enfer ou paradis - des vies noyées dans l'indifférence.
Une histoire de pêcheurs à la morue, de marins perdus dans l'âpreté des jours et des nuits, de gamin blessé à jamais, de son camarade trop épris de poésie, de gelures et de solitude, de trahison et de rédemption, de capitaine aveugle épris de littérature qui navigue sur des « cartes de géographies obsolètes », rien que de pauvres livres rescapés dont la prose défie les abysses. L'un d'eux est signé Milton, poète anglais, aveugle lui aussi. Il s'intitule Paradis perdu.
Entre ciel et terre - le roman - est un requiem à la force tellurique. Il enfle et se déchire comme un long poème venu des ténèbres, parle de souffrances et de croyances, de mal de vivre et d'infortune, d'amitié déchirée et de destinée malmenée. Récit initiatique, quête métaphysique, explosion des sens ? Il y a dans cette écriture au long souffle, à la tendresse palpable, quelque chose de miraculeux qui serait magie des images, magie des mots, « de ceux dont on peut se passer pour survivre, mais pas pour vivre ». Jón Kalman Stefánsson fait se découvrir l'impalpable, lui insuffle fureurs et mélancolies et convie le lecteur, non sans dérision, à sombrer avec elles : « C'est dans nos propres souvenirs que nous plongeons, c'est là que se trouve le fil qui nous relie à l'existence. Des souvenirs de ces jours où nous étions on ne peut plus vivants, ces jours où il neigeait, où il pleuvait sur nos vies, ces moments brûlants de soleil, sombres de nuit... »
Histoire d'un autre temps, d'un autre monde, Entre ciel et terre explore la lisière entre songes et réalités, conscience et innocence, trace une route vertigineuse à travers le fracas de l'humanité et nous invite à cheminer avec un gamin porteur d'espérance, messager malgré lui d'une poésie intemporelle. Celle nichée dans un livre meurtrier... « Il veut atteindre l'essentiel, quel qu'il soit, il voudrait découvrir si l'essentiel existe, mais il est parfois difficile de réfléchir et de lire quand on est tout vermoulu après une journée épuisante à ramer. Ses pensées peuvent être tellement lourdes qu'il parvient à peine à les soulever, alors, il est à des lieues de l'essentiel. » On lui souffle deux mots. Loyauté. Amitié.
TELERAMA


Un retour en Islande à travers les mots de cet auteur, vers ce pays qui t'avait tant plu.