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mercredi 6 juillet 2016

A Marie-Thé



Un an… C’est long et c’est court, un an.
C’est le temps qu’il faut pour que la blessure commence à se refermer, mais la cicatrice elle, elle restera.
C’est des journées où l’on s’étourdit, ou l’on se disperse par des occupations que l’on jugeait futiles avant, tout ça pour ne pas penser.
C’est des rencontres avec des gens sincères ou pas, dans des soirées que l’on fait durer parce qu’elle n’est plus là, à vos côtés.
C’est la maison et le lit devenus subitement trop grands.
C’est les repas en tête à tête avec un poste de radio.

Mais c’est aussi les filles, les petites filles qui vous poussent à continuer pour que le souvenir de l’absente perdure.
C’est quelques membres de la famille qui vous soutiennent quoi qu’il arrive.
C’est des amis, les fidèles, ceux qui sont passés entre les mailles du filet de l’indifférence.
C’est aussi de se retourner, de faire le bilan de ce que l’on a vécu ensemble et de se souvenir des belles choses.
C’est la bataille pour la vie qui faut bien mener, même si, on n’est pas sûr de la gagner
Et c’est un peu les paroles du grand Léo :
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Même les plus chouettes souvenirs ça t'as une de ces gueules
A la Galerie je farfouille dans les rayons de la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout seule
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on se traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment
Avec le temps on n'aime plus.


Aujourd’hui, je n’irai pas au cimetière car pour moi, tu n’es pas sous cette dalle de granit, mais tu es dans ma tête et tu continues de vivre dans mes souvenirs.

4 commentaires:

depoilenpolitique a dit…

Emouvant et tellement vrai ... perdre un être cher reste une blessure profonde , je reste de tout cœur avec toi , ce message que l'on dit virtuel est pourtant écrit par un homme en chair et en os qui veut te transmettre toute son amitié , même si pour de telles douleurs les mots ne pèsent pas lourds , tout au plus permettent t'ils de faire comprendre que les camarades restent soudés quelque soit la distance ou les circonstances et tentent comme ils le peuvent d'étendre un peu de baume sur la douleur de celui qui souffre.
Fraternelles amitiés
Jean Claude

Unknown a dit…

Merci à toi mon camarade.
Profitez bien du bonheur d'être ensemble.
Bien fraternellement à toi et à ta famille.

Cathyromans a dit…

Bien avec toi par la pensée Un an, c'est long, c'est court.
Comme tu dis, la cicatrice restera à jamais même si la douleur s'atténue peu à peu.
Pour moi, 20 ans après, elle ressurgit par moments quand je ne m'y attend pas, on apprend à vivre avec, on l'apprivoise et on continue d'avancer parce que malgré tout, malgré l'absence. Profites de tes filles des petites filles et de tes amis.... Et si tu passes à Romans, je n'ai pas changé d'adresse, la porte est ouverte aujourd'hui comme avant... Bises à vous tous.

Anonyme a dit…

Salut Georges,

Suite à ton message et le lien vers ton blog (où il y a de très belles photos, dont une très touchante de Marie-Thé avec vos filles ! ), j'ai voulu mettre un commentaire mais ça n'a pas marché...... faut que j'étudie ça de plus près !

Ce que je voulais te dire c'est que nous avons beaucoup pensé à toi, tes filles , à Marie-THé en ce début du mois de Juillet. Nous imaginons le grand vide dans ta vie, ta peine ainsi que celle de tes filles. Parfois j'ai l'impression que Marie-THé est toujours là. Je crois la voir dans la rue, dans les magasins.

N'hésite pas à passer chez nous quand tu as un moment.

Sincères amitiés

Jacques et Annie