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vendredi 15 janvier 2016

jeudi 14 janvier 2016

Pétition Good Year


Pour la première fois depuis un demi siècle un gouvernement a demandé que soit requis des peines de prison ferme contre des syndicalistes pour avoir participer avec les salariés à des actions en vue d’empêcher la fermeture de leur usine.
En même temps qu’ils préparent la suppression dans quelques mois de plus 1000 articles du Code du travail, Hollande, Valls et Macron ont décidé de déclencher une répression sans précédent des syndicalistes qui luttent dans les entreprises.
Avec les 8 condamnés de GOODYEAR l’exécutif veut faire un exemple.
Le gouvernement affiche sa volonté de mettre les Procureurs et les forces de polices aux services des grands groupes pour briser toute résistance à la destruction des emplois et de l’industrie.
Evidemment les militants de terrain en général et ceux de la CGT en particulier sont les plus touchés.
C’est pourquoi nous en appelons à l’ensemble des salariés, aux militants, aux syndicats d’entreprises, unions locales, départementales, régionales, fédérations ou simples salariés solidaires, pour qu’ensemble nous fassions la démonstration de notre force.
Nous pouvons être des millions à faire reculer Hollande, Valls et Macron en commençant par leur imposer l’arrêt des poursuites contre les 8 de GOODYEAR et en organisant le plus grand rassemblement solidaire en prévision de l'appel.
Je signe l'appel Nous Sommes Tous Des Goodyear
Adressée à
François Hollande

Signer la pétition avec le lien ci dessous :

https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear

vendredi 8 janvier 2016

Bernard Lavilliers vivre encore



Quand tu n'entends plus
Dans ton cœur trop lourd
Battre ton sang noir
Voiler les tambours
Et quand le soleil
Comme une blessure
Fait place à la nuit
Quand la mort rassure....
Faut vivre encore

Combien de ratures
Combien de nuits blanches
Pour toucher de près
Ce chant qui me hante
Ce qu'il faut de sang
Pour donner la vie
Ce qu'il faut de temps
Pour toucher l'oubli...
Et vivre encore

Vivre encore
Vivre comme un cri
Cri du sang
De l'amour aussi
Vivre ailleurs
Survivre ici
La bataille
N'est jamais finie...
Quel vainqueur...?

Ce qu'il faut courir
Pour avoir le souffle
Ce qu'il faut sentir
Au-dessus du gouffre
Ce qu'il faut cacher
Pour un mot d'amour
Ce qu'il faut tuer
Pour revoir le jour...
Et vivre encore

Vivre encore
Vivre comme un cri
Cri du sang
De l'amour aussi
Vivre ailleurs
Survivre ici
La bataille
N'est jamais finie...
Quel vainqueur...?

Ce qu'il faut lâcher
Pour cette altitude
Ce qu'il faut forcer
Pour la solitude
Faut de la présence
Pour tenir la scène
Prendre des distances
Pour tenir la tienne....
Et vivre encore

Vivre encore
Vivre comme un cri
Cri du sang
De l'amour aussi
Vivre ailleurs
Survivre ici
La bataille
N'est jamais finie...
Quel vainqueur...?

Quand tu n'entends plus
Dans ton cœur trop lourd
Battre ton sang noir
Voiler les tambours
Et quand le soleil
Comme une blessure
Fait place à la nuit
Quand la mort rassure...
Faut vivre encore...
Faut vivre encore...
Et vivre encore.

Vivre encore...Même si celle qui a partagé 40 ans de ta vie n'est plus à tes cotés. La vie continue et comme le dit Bernard : "La bataille n'est jamais finie..." 

jeudi 7 janvier 2016

Les belles randos de la MJC de St Do

Photo Jean CROZAT
Pour cette première sortie de 2016, nous avons bien apprécié d'avoir du foin sous les fesses et un toit sur la tête pour le casse-croûte de midi : Pluie et boue étaient au rendez vous à St Michel sur Savasse.

mardi 5 janvier 2016

Note de lecture : "Tristano meurt" d'Antonio Tabucchi

Résumé :
Une maison de campagne quelque part en Toscane. Un mois d'août caniculaire de la dernière année du vingtième siècle. Tristano, un homme qui a combattu pour la liberté de son pays sous ce nom emprunté à un personnage de Leopardi, fait venir à son chevet un écrivain qui, apparemment, s'est inspiré de lui autrefois pour un roman. Mais est-il possible d'inscrire dans le cadre d'un récit la géométrie ambiguë de la vie, faite de contradictions, de doutes, d'omissions, de désirs inaccomplis, de souvenirs faux ou présumés ? Le destin personnel d'un héros comme Tristano, chargé d'espoir et de désespoir, de générosité et d'amertume, peut d'ailleurs tenir à des nuances imperceptibles : un centimètre à gauche ou à droite dans le viseur d'un fusil...Qu'est-ce que l'héroïsme ? Qu'est-ce que la lâcheté ? Et le courage ? Et la trahison ? Au cours de son agonie, tenaillé par la gangrène et les céphalées, en proie aux effets de la morphine qu'on lui administre, Tristano recompose un incernable passé et brosse la fresque de soixante ans d'histoire de l'Italie, avec ses tragédies et ses simulacres, jusqu'à l'irruption du dernier avatar tyrannique, le dingodingue télévisuel.Dans ce roman à la fois testamentaire et visionnaire, parfois halluciné, et souvent d'une inquiétante drôlerie, des motifs reviennent, en variations, des femmes se superposent ou entrent en collision, et toute certitude est finalement congédiée dans une scène abyssale qui redistribue les cartes et plonge le lecteur dans une profonde interrogation sur ce qui fait une vie et sur la possibilité de la raconter. Car une question traverse tout le livre : qui témoigne pour le témoin ?

INTERESSANT !


samedi 2 janvier 2016

Les vœux de la présidente Océanerosemarie pour 2016



Chères Françaises, chers Français,
Je commencerai ces vœux en vous remerciant de m’avoir élue à la tête de notre pays ce 31 décembre au soir peu après minuit. Vous avez quand même élu une femme, lesbienne, intermittente du spectacle, ça donne de l’espoir. J’aurais aimé être aussi noire et musulmane mais nul n’est parfait.
Bien sûr, au moment de voter, la plupart d’entre vous étaient totalement saouls, comme il se doit, dans la plus pure tradition française, et vous n’avez peut-être aucun souvenir de ce vote de dernière minute, suite à la démission M. François Hollande, qui a choisi de se retirer à Belle-Île, dans la plus pure tradition du Parti socialiste.
Merci donc pour ce vote massif pour mon parti, l’UDIPSLR, l’Union des individus pour stimuler la révolution, alors qu’il y a encore quelques semaines, vous désertiez les urnes, fatigués de voter pour des politiques obsédés par leurs propres intérêts, leurs comptes aux îles Caïmans ou encore leur passion pour des affiches de campagne à vous couper le souffle de mocheté.
Nous venons donc de remporter une bataille d’envergure : l’état d’urgence a fondu comme un château de sable : en effet, l’algorithme, conçu par les meilleurs services de l’antiterrorisme français pour détecter toute forme de « radicalisation », a échappé à ses créateurs. Du jour au lendemain, le logiciel a fait déchoir de sa nationalité M. Manuel Valls qui aurait déclaré en pleurant à BFM TV : « Je me sens comme un vieux chorizo. »
L’algorithme a ensuite déclenché l’assignation à résidence des Le Pen. Jean-Marie a immédiatement rebondi en tweetant : « Au moins, c’est pas ici qu’on va croiser des youpins, des bougnoules, des voleurs de poule ou des nègres. » De nouvelles fiches S ont apparu recensant tous les patrons voyous, évadés fiscaux et fonctionnaires de police auteurs de contrôles abusifs : bref, l’algorithme a bien détecté les sources de radicalisation… du racisme, du militarisme, de l’exploitation et des inégalités.
Seul drame, la perquisition chez Vincent Bolloré est toujours en cours, les policiers ont défoncé la porte blindée au bulldozer il y a maintenant cinq jours et n’ont toujours pas trouvé M. Bolloré dans l’immensité de l’appartement. Trois policiers auraient été retrouvés entre la vie et la mort, assoiffés, affamés et hagards, entre le dressing de 12 km de long et la chambre de 4 500 hectares. Tout cela explique peut-être la dépression et, par extension, la démission de M. Hollande.
Alors certes, la politique du dernier gouvernement fut très habile, pour ne pas dire très adroite, mais il ne suffit pas de proposer une politique de gauche à droite pour rassembler les Français, de gauche comme de droite. #OnEstPasDesPigeons.
Parmi vous, chers électeurs, on a recensé de tout : des personnalités publiques qui n’ont pas eu peur de s’engager comme Johnny Hallyday qui a déclaré hier : « Si je n’étais pas chanteur, j’irais faire la paix moi-même. » Mais aussi des anonymes fâchés, concernés, écœurés. En somme, des anonymes… mus par la volonté de changer les choses en profondeur.
Voter pour moi, c’était avant tout voter pour vous-même. Et mon vœu le plus cher pour 2016 est que, ensemble, nous nous sortions les doigts du drapeau et que nous passions à l’action politique.
Ensemble, nous allons manifester, militer, créer, nous organiser pour trouver d’autres solutions que le tout sécuritaire et la désignation des boucs émissaires. Nous allons lutter contre tous les racismes à commencer par le plus destructeur de tous : notre propre racisme.
Ensemble, rétablissons la laïcité, la vraie, l’originelle, celle de 1905 qui interdit aux représentants de l’État de porter des signes religieux, mais pas aux citoyens. Donnons plus de droits aux prostituées pour qu’elles puissent s’organiser elles-mêmes et s’émanciper, sans les juger et penser à leur place sous prétexte de les protéger. Redonnons un visage décent à nos prisons. Rétablissons un équilibre écologique viable, sans concession.
Ensemble, offrons un soutien véritable aux plus démunis : les SDF, les toxicomanes, les malades du sida, et bien sûr les plus démunies de tous : Nadine Morano et Frigide Barjot.
Comme promis dans mon programme, le budget de l’armée sera entièrement rebasculé dans l’éducation et la santé, et en 2016, ensemble encore, pour la première fois de l’Histoire, faisons en sorte que les classes de ZEP aient plus de professeurs que d’élèves !… Enfin faisons déjà en sorte que tous les élèves aient un prof, faisons en sorte qu’il y ait moins de cinq jours d’attente quand on débarque aux urgences et que les RTT des infirmières et infirmiers ne se transforment pas systématiquement en heures sup.
Sortons des idées préconçues, cessons de juger les modes de vie, les pratiques sexuelles ou religieuses des uns et des autres, untel prie tel Dieu ? Grand bien lui fasse ! Unetelle et unetelle veulent un enfant, mais qu’elles aient un enfant ! Faisons une tentative de légaliser le cannabis, le plus gros risque que nous prenons c’est de générer des bénéfices, de réussir à enrayer les réseaux et de créer des emplois. Vous êtes déprimés, fatigués, accablés ? Adieu Lexomil Donormyl Xanax Librax et Prozac, la Sécu prend en charge vos billets pour le Larzac !
Ensemble, valorisons tous les travaux à forte pénibilité, rendons les pauvres moins pauvres et les riches moins riches, et si les bobos ont le luxe de boire des verres en terrasse et de profiter de leurs week-ends pour faire des activités culturelles ? Alors devenons tous des bobos !
Pour les entreprises, bonne nouvelle pour les actionnaires : ils auront des responsabilités accrues, fini les pleins pouvoirs et les licenciements boursiers sans intérêt, ils auront désormais le droit absolu et fondamental, de choisir la couleur des papiers peints des bureaux, et pour les entreprises plus libérales qui ont du mal à lâcher, le droit s’étendra au choix du fournisseur des cartouches d’imprimante.
Ensemble, suivons l’exemple de Jésus qui dans l’Évangile de saint Paul, Lettre aux Corinthiens, chapitre 4, saison 2, disait : « Franchement mon frère, en ce moment tout le monde me saoule, tout le monde me fait des problèmes, le fisc, l’Urssaf, le GIGN, même ma coiffeuse qui veut pas me donner de rendez-vous, mais t’inquiète frère, demain s’il le faut, je suis prêt à me faire buter pour que toi tu sois libre ! » Ou encore dans l’épître aux Galates, lettre à Judith sur la théorie du gendeur : « Il n’y a ni homme, ni femme, mais juste des êtres humains. »
Ensemble, faisons la guerre à la guerre et bâtissons la paix. Parions sur la solidarité et les actions individuelles pour le bien collectif. Faisons en sorte que les athées n’aient plus peur de se faire buter par des croyants, que les croyants n’aient plus peur de se faire buter par des athées, que les croyants n’aient plus peur de se faire buter par d’autres croyants, et que la police ait un peu plus peur de nous tous !
Ensemble, face aux morts trop nombreux d’ici et de là-bas, prenons le pouvoir, renversons les restes d’une autorité acariâtre, raciste et anachronique qui ne nous représente plus depuis longtemps ! Ensemble, devenons les acteurs de la vie politique, prenons des risques, et tant que nous sommes encore vivants, soyons-le vraiment : vivants !
2016, fini les fadaises, les foutaises, les malaises et nos droits mis en parenthèses ! 2016 sera l’année de la baise, une vraie fournaise, on rallume les braises et on réinvente la vie politique française !
Vive la paix ! Vive l’humanité ! Vive la liberté !